Les conventions collectives

avenant n° 168 du 18 juin 2018 – Champ d’application de la CCNA

L’enjeu de cet avenant est de taille : il propose d’élargir le champ d’application de la Convention Collective aux entreprises à but lucratif.

La CAN de notre UG, réunie spécialement à ce sujet, s’est prononcée unanimement contre cette ouverture. L’objet à but non lucratif est au coeur de nos associations et il est hors de question de le remettre en question.

Malheureusement, l’USPAOC, union de syndicats de la Fédération du Spectacle CGT, a signé cet avenant.

Deux ans plus tard, il n’a toujours pas été étendu par le ministère du Travail.

Avenant n° 167 Valeur du point du 18 juin 2018

Grâce à la FERC-CGT, augmentation de la valeur du point à 6,24 € !

La Commission Mixte paritaire de la Convention Collective de l’Animation s’est déroulée le 10 avril 2018 sous l’égide du Ministère du Travail. La CGT avait demandé que soit inscrit à l’ordre du jour la question de la valeur du point. Dès le début des échanges, la CGT prenait la parole pour réclamer que la valeur du point soit portée à 6,30 €. Il s’en suivait des négociations entre le CNEA et les organisations syndicales. Le CNEA faisait une proposition à 6,21 €. Afin d’obtenir un front uni des syndicats, la CGT proposait 6,25 €. Face à l’opposition de tous les syndicats, le CNEA revoyait à la hausse sa proposition et un accord final à 6,24 € était trouvé. Cette hausse prendra effet au 1er janvier 2019.

Avenant n° 166 congés de courte durée du 10 avril 2018

La CGT a signé cet avenant qui met en conformité la Convention Collective avec les dispositions légales et accorde un jour de plus pour l’annonce de la survenue d’un handicap chez un enfant et, à notre demande, la possibilité d’utiliser les 12 jours prévus pour un enfant malade pour les soins ou le suivi médical d’un enfant porteur de handicap.

Pour la sauvegarde de la Convention Collective FR/FFMJC de 1972

La FFMJC a décidé de dénoncer la Convention Collective de 1972 !

Pour sa sauvegarde, signez la pétition en ligne !

Appel à tous les militants des MJC et de leurs fédérations
– Salariés, administrateurs, adhérents –

Le Conseil d’administration de la Fédération Française des Maisons des Jeunes et de la Culture a décidé de dénoncer la convention collective FR/FFMJC sans aucune concertation avec les partenaires sociaux.

Celle-ci avait été signée le 12 février 1972 par Paul JARGOT, président de la FFMJC, au nom des FRMJC, et par Claude Dade-Brenjot pour la CGT, cofondatrice de la FFMJC.

Quel est le sens de cette initiative ?
– L’abandon du projet démocratique et cogéré d’Education Populaire des MJC et de leurs fédérations,
– L’abandon de nombreuses obligations sociales, chèrement acquises par la mobilisation collective,
– La casse du métier d’éducateur directeur de MJC
– L’abandon de la grille de salaire unique pour les directeurs de MJC
– L’adhésion à la politique gouvernementale actuelle de casse du droit du travail.

L’objectif n’est même pas économique, mais purement idéologique ! Si ces acquis représentent beaucoup pour chacun de nous, les conséquences économiques pour la FFMJC sont marginales et la FFMJC n’en est pas dupe, puisqu’elle ne prend même pas ce prétexte.

Car cette convention garantit des droits supérieurs à ceux de la convention collective de l’animation. Outre la cogestion et une meilleure représentation syndicale, qu’elle institue, elle garantit des règles de priorité d’embauche aux salariés du réseau, réduit la période d’essai, mais rallonge le préavis de rupture, offre 7 semaines de congés payés, protège les postes des salariés malades, offre des droits inédits aux femmes en congé parental, autorise des absences bien au-delà de la convention de l’animation, garantit une indemnité logement aux directeurs, et une évolution de carrière bien meilleure pour tous.

Si le texte aurait besoin d’être rafraîchi, ce à quoi s’est toujours opposé le CA de la FFMJC, la CGT a toujours revendiqué son extension aux personnels de toutes les MJC !

C’est pourquoi nous refusons la dénonciation de la Convention Collective de 72, parce que tant qu’elle s’applique, elle demeure le socle commun qui lie et rassemble tous les acteurs des MJC.

 

Pour sa sauvegarde, signez la pétition en ligne !