COMMUNIQUE SUR LE DEPART DE GILLES LE BAIL
DÉCLARATION DU bureau de l’UG CGT MJC du 13 Décembre 2011
Les pratiques délinquantes de la direction de la FFMJC, particulièrement mises en oeuvre par Gilles LE
BAIL, et la nécessité de mettre un coup d’arrêt à sa volonté de liquidation des MJC ont amené le syndicat
CGT des personnels des MJC et des fédérations à exiger publiquement la démission et
le départ immédiat du délégué général G. LE BAIL comme une urgence absolue.
Le Bureau de la FFMJC réuni le samedi 10 décembre 2011 a, par la voix du Président Gérard
ABONNEAU, annoncé officiellement le départ du délégué général, Gilles LE BAIL.
L’explication fournie par G. ABONNEAU d’un délégué général tenté par une « reconversion
professionnelle » prêterait à rire si elle ne servait pas à camoufler le champs de ruines de la gestion des
années LE BAIL couverte par la politique nocive du Président de la FFMJC et de son carré d’élus
administrateurs nationaux.
Le syndicat CGT n’a eu de cesse de révéler l’entreprise d’accaparement et de dépeçage de la FFMJC et
des fédérations, menée par la direction fédérale organisant le déclin des MJC.
La FFMJC en est rendue à un état exsangue. Les salariés et les postes de travail sont en grave danger.
Dans ce contexte, la mansuétude du président G. ABONNEAU pour l’ami LE BAIL exprimée devant le
bureau de la FFMJC est absolument stupéfiante.
Son projet d’offrir au délégué général un parachute doré avec une transaction financière secrète est
inqualifiable, comme il serait tout aussi condamnable de maintenir son salaire pour sa fonction détournée.
Les salariés feront tout pour empêcher ce marché honteux, alors que les dettes sociales de la FFMJC
s’élèvent à plus de trois millions d’euros et que pèse la menace du dépôt de bilan.
G. LE BAIL doit quitter immédiatement l’institution sans aucune concession.
Le départ du délégué général G. LE BAIL assainit un pan du problème mais la page n’est pas tournée…
L’engagement d’une réelle politique sur des pratiques exemplaires au service de l’ensemble institutionnel
et du projet d’éducation populaire des Maisons des Jeunes et de la Culture est indispensable.
Les salariés et le syndicat CGT entendent prendre toute leur part dans cette démarche exigeante de
réparation et de redynamisation qui donnera sens et perspectives aux salariés en envisageant un autre
avenir aux MJC et à leurs fédérations.
Ils exigent, dans l’urgence, une rencontre sur la situation avec la Présidence de la FFMJC dont ils
rendront compte aux salariés.
Télécharger la déclaration de l’UG CGT MJC : communique 13 12 2011