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FEUILLE DE ROUTE 2013 DU MINISTÈRE JEUNESSE, SPORTS ET VIE ASSOCIATIVE

FEUILLE DE ROUTE DU MINISTÈRE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

Suite à la question d’un député, la ministre des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative, Valérie Fourneyron dresse le détail de la feuille de route de son ministère. Après les annonces médiatiques de son début d’installation, il était temps que la ministre offre un peu plus que des promesses…

Télécharger la feuille de route : feuille _de_route_2013

 


LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

LETTRE OUVERTE A MME LA MINISTRE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS,

DE L’EDUCATION POPULAIRE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

21 DECEMBRE 2012

Madame la Ministre,

Les Maisons des Jeunes et de la Culture ont permis à des milliers de jeunes et plus largement à des
populations des milieux populaires dans leur diversité d’âge, d’origine ou d’opinion d’accéder aux
arts et aux cultures du monde, de construire par l’expérience des savoirs et savoir-faire, de
développer une citoyenneté active préparant à l’engagement dans la vie de la cité et la
transformation de la société.

Nombreux sont ceux qui ont hérité de cette expérience une sensibilité au monde et à ses injustices
les poussant à s’investir dans le militantisme associatif, syndical, politique…
Le projet d’éducation populaire des MJC reste d’intérêt général ; plus que jamais notre société
inégalitaire a besoin notamment pour les jeunes de ces espaces de socialisation et d’émancipation
par l’action et l’expérience sur les valeurs de liberté et de démocratie.

Et pourtant l’abandon des responsabilités de l’Etat au cours de ces dernières années en matière de
jeunesse, de culture et de vie associative, ont conduit à un décrochage matériel et de sens conduisant
à un affaiblissement des MJC empêtrées dans des choix mercantiles ou dans des processus
d’instrumentalisations pour assurer leur survie.
Ces politiques ont eu notamment pour conséquence le dépôt de bilan de la Fédération Française des
MJC la plongeant dans une procédure judiciaire collective du fait d’un désengagement financier
quasi-total de l’Etat et d’une gestion calamiteuse des dirigeants fédéraux.
C’est ainsi que ces
derniers n’ont pas hésité à détourner les fonds collectés auprès des collectivités locales destinés au
règlement des cotisations sociales et autres créanciers pour masquer les insuffisances du
financement de l’Etat.

Aujourd’hui, la procédure de redressement judiciaire arrive à son terme – dernière période
d’observation -. Malgré l’écoute de la juge en charge du dossier qui n’a eu de cesse de repousser
l’échéance de la liquidation, le président G. ABONNEAU battu par l’Assemblée Générale FFMJC
d’Aubervilliers (Mai 2012), et dont la CGT a demandé la démission, s’enferre dans d’hypothétiques
orientations marchandes qui, à l’évidence ne permettront ni de pérenniser l’association dans son
périmètre actuel, ni de maintenir ses activités en entrainant le licenciement de 140 salariés.

Une autre politique est possible pour permettre le redressement de la FFMJC.
De profonds changements sont indispensables. Il faut compter sur les capacités démocratiques et
l’intelligence collective des MJC encore nombreuses à porter des projets d’éducation populaire pour
construire une relève sur des volontés militantes déterminées à réaffirmer un projet d’éducation
populaire qui ne renoncera pas à combattre les inégalités culturelles et sociales et à promouvoir un
idéal de société.

Une autre politique est possible, en rupture avec la gestion passée, en conformité avec la Loi, les
règles d’éthique, la cogestion respectueuse des principes démocratiques. Elle doit s’adosser à un
projet d’éducation populaire authentique qui ouvre des espaces de coopération aux MJC, à leurs
fédérations régionales et nationale avec l’Etat et les collectivités pour la co-construction des
politiques publiques particulièrement en faveur de la jeunesse, de l’emploi.

Les salariés et leur syndicat CGT, co-fondateur de la FFMJC à la Libération, ont des propositions
crédibles pour le budget 2013, qui permettraient d’assurer la continuité de la FFMJC et d’engager
une politique de revitalisation indispensable pour le réseau des MJC.

Cependant une intervention du Ministère de la Jeunesse, des Sports, de l’Education Populaire et de
la Vie associative, qui affirme reconnaître toute l’importance des fédérations nationales d’éducation
populaire, est absolument nécessaire pour assurer le sauvetage de la FFMJC avec, de notre point de
vue :
– le rétablissement de la subvention de fonctionnement du Ministère dans le budget de la
FFMJC pour un montant de 450 K€ / an.
– la restitution par le Ministère des subventions de fonctionnement supprimées depuis 2006
représentant 2,4 M€, ainsi que l’abandon par l’Etat de la dette de Taxe sur les salaires de
360 K€, qui seraient un acte de réparation pour apurer significativement la dette qui s’élève
à 4 M€
Compte tenu du contexte particulier de l’institution, l’exigence de transparence et de contrôle de
l’utilisation des fonds publics par votre Ministère apparait indispensable.
Nous pensons que ces questions et propositions auront toute leur place dans nos discussions lors de
la rencontre prochaine à votre ministère.

Nul ne peut se résoudre à la fin de l’écriture de l’histoire des MJC.

Les MJC ont besoin d’une FFMJC. Elles ont besoin – pour exister, pour débattre et construire leurs
propres orientations, pour se défendre – de se rassembler et agir nationalement.

Pas un instant, Madame la Ministre, nous ne doutons que vous prendrez toute la mesure de cette
situation et que vous interviendrez afin de nous aider à réhabiliter et à redonner aux MJC le crédit
qu’elles méritent.

Pour la FERC-CGT                                                                         Pour l’UG CGT MJC
Richard BERAUD, secrétaire général FERC CGT                                François CHASTAIN, secrétaire général UG CGT MJC

Télécharger la lettre ouverte : lettre ouverte ministre js 20.12.2012


INTERVENTION DU SECRETAIRE DU CNE A L’AG FFMJC 2012

INTERVENTION DE GERARD ANDRE – SECRETAIRE DU CNE

ASSEMBLEE GENERALE DE LA FFMJC

Aubervilliers – 26,27,28 Mai 2012

 

POUR (RE) CONSTRUIRE LA FFMJC DONT LES MJC ONT BESOIN

 » C’est en ma qualité de secrétaire du Comité National d’Entreprise que je prends la parole et me permets de vous rappeler quelques éléments de l’histoire des relations sociales dans l’entreprise FFMJC.
Depuis maintenant de nombreuses années, les représentants du personnel au comité d’entreprise signalent la gravité de la situation économique et dénoncent la nocivité des politiques conduites par les directions fédérales successives. Les comptes rendus des réunions en portent témoignage, tout
comme les interventions des secrétaires lors des AG fédérales statutaires.

J’en ai moi-même assuré un certain nombre et j’intervenais encore l’année dernière à l’Assemblée de la Rochelle en indiquant que « … la dégradation de la situation économique de la FFMJC est pour le comité d’entreprise un réel motif d’inquiétude, que nous avons perdu un peu plus de 27% des postes de travail en 5 ans, que financièrement nous nous appauvrissons alors que dans le même temps le total des dettes connaît une augmentation, que les caisses se vident… ».
Des expertises comptables diligentées par le comité d’entreprise FFMJC sur les comptes de 2000, de 2004 et de 2006 ont permis d’authentifier la situation catastrophique dans laquelle se trouve la FFMJC. Les rapports établis étaient porteurs de préconisations permettant de faire face et d’améliorer la situation…..aucune d’entre elles n’a été prise en compte !!

Freinée par des manoeuvres en tout genre auxquelles nous sommes malheureusement habitués……… »

Télécharger le texte intégral : interv secrtaire du cne ag aubervilliers 2012


DECLARATION DES DPN AG FFMJC 2012

ASSEMBLEE GENERALE DE LA FFMJC

Aubervilliers – 26,27,28 Mai 2012

Déclaration des délégués nationaux du personnel CGT

L’assemblée générale de la FFMJC se tient aux lendemains de l’élection présidentielle à l’issue de laquelle les électrices et électeurs ont émis un vote de rassemblement contre les divisions, les exclusions, les stigmatisations pour le retour aux valeurs d’égalité, de fraternité et de solidarité.
Ils se sont prononcés pour la justice fiscale et sociale, le partage des richesses, la revalorisation du service public… Tant d’espoirs de changement au bénéfice de ceux qui connaissent de grandes difficultés.
Pour les MJC, leurs projets éducatifs et les milieux populaires qui les fréquentent, l’attente aussi est forte…
Cet immense besoin de progrès exprimé à travers ce scrutin ouvre un avenir possible aux MJC et à leurs fédérations. Encore faut-il pour y parvenir que la FFMJC tourne résolument et définitivement la page de l’expérience aventurière de ses dirigeants qui l’ont conduit, à coups de reniements,
d’errements de gestion, voire de malversations, à sa faillite politique et économique.
L’étouffement de la démocratie, ses choix destructeurs d’accaparement, sa politique antisociale et son mépris pour les représentants du personnel ont pesé lourd dans la ruine de la FFMJC.
La politique du Président ABONNEAU et de son Bureau menée à marche forcée, ne supportant aucun désaccord, n’aura eu de cesse de tenir les MJC à l’écart de la vie fédérale en les abandonnant au passage, cultivant l’absence de dialogue avec les collectivités locales. Dans le même temps des
fédérations régionales jugées « réfractaires » se voyaient privées de moyens d’existence pour se retrouver aujourd’hui sinistrées…
Cette conception autoritaire d’une fédération érigée comme un potentat national et un réseau de succursales, dessinant la FFMJC comme une propriété privée, ne pouvait que la conduire à l’impasse ; elle voulait sonner le glas de l’institution.
Le dépôt de bilan de la FFMJC a achevé de démontrer l’ampleur des dégâts : un passif de 3,5 M€, plus de 3M€ de dettes sociales, auxquels il faut ajouter un déficit abyssal de 1 146 476 €, pour l’année 2011 !
La faillite de la FFMJC qui lui vaut une procédure judiciaire collective au Tribunal de Grande Instance de Paris, suscite colère et inquiétude chez les salariés. Un plan social incluant des licenciements n’est pas écarté.
La CGT sera fermement opposée à tout licenciement de salariés aucunement responsables de la banqueroute.
Il n’y a pas de fatalité à la situation de faillite que connaît la FFMJC aujourd’hui.
Les dirigeants fédéraux doivent rendre des comptes et se démettre de leurs fonctions.

La faillite de la FFMJC, c’est d’abord leur faillite !
L’assemblée générale ne peut que rejeter le bilan de cette direction fédérale !

Maintenant le moment est venu de reconstruire… A la croisée des chemins, les MJC rassemblées ont l’avenir entre leurs mains, à l’image du travail entamé depuis le début de la crise par les directeurs et les bénévoles des MJC qui ont mené localement, régionalement, un travail d’information, de persuasion, portant à bout de bras l’Institution.
Le redressement économique de la FFMJC, pour lequel les DPN CGT sont disponibles, sera possible s’il est adossé à un projet d’éducation populaire authentique et de résistance, avec une organisation fédérale démocratique s’ouvrant à des volontés nouvelles et déterminées.
Il y a urgence à engager une politique de réparation et de relance de l’Institution, conduite par une autre direction fédérale qui réunisse les MJC sur ce qui fait leur socle commun en se fixant comme priorités :
Sur le fonctionnement :
– l’attachement à une réelle cogestion avec tous les partenaires (élus, personnels, collectivités locales),
– la garantie de transparence avec une information complète pour tous permettant un fonctionnement collectif de toutes les instances,
– le respect et l’application des décisions collectives, des statuts et des règles.
Sur la gestion :
– l’emploi national des personnels fédéraux et la relance de la formation initiale,
– la gestion séparée des salaires de celle du budget de fonctionnement,
– le contrôle paritaire des budgets et de leur exécution.
Sur le développement :
– l’affirmation d’un projet démocratique d’éducation populaire répondant aux besoins d’éducation, de culture et de formation citoyenne dans le pays qui ne renoncera pas à combattre les inégalités sociales et culturelles et à promouvoir un idéal de société,
– la revitalisation des fédérations régionales dans un rôle de proximité qui est nécessaire à l’accompagnement des MJC, à leur mise en cohérence, au développement des solidarités, aux relations avec les collectivités locales et territoriales, à l’affiliation de nouvelles associations…,
– l’engagement à tous les niveaux de l’institution (MJC/FR/FF) d’une campagne de revendication en direction de l’Etat pour la défense et l’obtention des moyens indispensables à leur développement,
– l’Union des MJC de France renforçant leur dimension fédérative et refondant leur communauté d’intérêt, porteuse de valeur et de changement.

Pour sortir de la crise que traverse la FFMJC, les Délégués Nationaux du Personnel CGT appellent tous les militants des MJC à refuser la résignation et à rassembler les volontés qui ouvriront la FFMJC aux changements démocratiques qui lui sont nécessaires. Seule leur mobilisation et leur détermination redonneront une perspective aux MJC, à leurs fédérations, à leurs partenaires et aux personnels.
Aubervilliers, le 26 Mai 2012

Télécharger le texte intégral : dclaration dpn ag ff 2012


COMMUNIQUE CGT SUITE A L’AG FFMJC

DECLARATION DE L’UG CGT SUITE A L’ASSEMBLEE GENERALE DE LA FFMJC

26 – 27 – 28 MAI 2012 / AUBERVILLIERS

Avec le rejet du bilan de la direction fédérale sortante par l’Assemblée Générale de
la FFMJC :
– 55,43 % CONTRE le rapport moral,
– 57,56 % CONTRE le rapport financier,

les représentants des MJC ont fortement sanctionné les dirigeants nationaux,
Président Abonneau en tête, et prononcé un désaveu cinglant sur leur mauvaise
politique qui a conduit la FFMJC à sa faillite.

Pour l’UG CGT, le Conseil d’Administration Fédéral renouvelé issu de l’AG,
devra tenir compte de ces résultats et rompre définitivement avec la gestion passée.

Au cours de l’AG, les MJC ont élaboré et adopté des orientations affirmant leur
volonté de sauvegarde et de redressement de l’Institution.

Au-delà des votes exprimés qui sont un signal fort pour ouvrir le chemin d’une
autre politique que devra porter la nouvelle direction fédérale, les MJC devront
redoubler de détermination et d’exigence et être partie prenante du travail
important qu’il reste à accomplir afin de remettre la FFMJC sur les rails.

L’Assemblée Générale a posé les jalons des changements démocratiques qui sont
nécessaires. Les personnels et leur syndicat CGT restent disponibles pour
contribuer à la relance et au développement de l’Institution, d’un projet
démocratique d’Education Populaire, authentique, de résistance et de lutte.

Paris, le 29 mai 2012

Télécharger la déclaration : 2012 044 communiqu ag ffmjc 2012


COMMUNICATION DE LA CGT AUX SALARIES DE LA FFMJC

Le redressement de la FFMJC

 

doit bousculer l’ordre établi…

La décision du Tribunal de Grande Instance de Paris du 22 Mars dernier d’ouvrir une procédure de redressement judiciaire à la FFMJC ne doit pas être considérée comme une « victoire ! ».

Elle n’est qu’un pis aller pour les salariés qui, comme dans d’autres entreprises sinistrées, ne le réalisent hélas que trop bien… à commencer par l’incertitude qui pèse sur le paiement des salaires comme ce sera le cas à la fin de ce mois de Mars 2012 où la paie ne sera pas réalisée à la FFMJC pour la première fois de son histoire.

Le recours au Fonds de garantie des salaires (AGS) va occasionner nombre de tracas pour les salariés et leurs familles, et qu’en sera-t-il des mois suivants… ?

Le redressement judiciaire assorti d’une période d’observation de deux mois (seulement) ne signifie pas pour autant que l’institution FFMJC soit sortie d’affaire… l’exigence d’un plan de redressement s’avèrera incontournable…

La perspective d’un plan social sévère pourrait voir le jour rapidement.

Pour la CGT, il est hors de question que les salariés, aucunement responsables de la situation, soient demain les victimes des fautes caractérisées de gestion, et de la politique volontaire de désintégration de la FFMJC conduite par la direction fédérale.

La procédure d’alerte du Comité National d’Entreprise conduite par ses élus CGT était parfaitement justifiée et aurait mérité une réponse des dirigeants de la FFMJC au lieu d’être entravée par ces derniers pour masquer les artifices de gestion finalement pointés par la mission d’expertise du CNE.

Il aura fallu une assignation en justice de l’URSSAF aux fins de liquidation de la FFMJC pour que l’énorme scandale financier impliquant la direction fédérale éclate, malgré les mises en garde répétées des salariés et de leur syndicat CGT sur les pratiques condamnables des dirigeants, notamment auprès des administrateurs nationaux.

Définitivement disqualifiée par cette faillite, la direction fédérale doit s’abstenir de toute obstruction, en finir avec l’imposture de son « nouveau modèle économique » inscrit dans la marchandisation, s’interdire désormais de prendre toute responsabilité qui engagerait l’avenir de l’institution.

La mobilisation des salariés, de leurs institutions représentatives, et des MJC va devoir rester forte pour imposer un plan de redressement qui sauvegarde les emplois et engage une autre politique pour l’avenir des MJC

Celui-ci sera viable s’il est adossé aux exigences clairement affirmées par les salariés, lors de leur assemblée de février 2012 à la Bourse du Travail, qui passe par :

 

. Le départ immédiat du délégué général sans condition,

. Le maintien de l’emploi national des personnels en mettant au cœur du dispositif du redressement les contrats de mise à disposition des postes auprès des collectivités et associations,

 

. La gestion séparée de la caisse des salaires et du budget de fonctionnement fédéral et son suivi en parité.

Cette mobilisation générale devra également se manifester pour mettre un coup d’arrêt à la mauvaise politique de la direction fédérale, au remplacement de la présidence, et à un profond renouvellement du Conseil d’Administration fédéral sur une orientation politique partagée avec les MJC et répondant à leurs aspirations.

En ce sens, les élus des MJC et les salariés sont invités à s’organiser en Assemblée Générale Extraordinaire afin de reprendre en main un véritable projet d’éducation populaire, restaurer une organisation démocratique utile aux associations locales, et en appeler à la responsabilité de l’Etat et des pouvoirs publics pour soutenir le redressement de la FFMJC et garantir les moyens de son existence.

Plus que jamais, l’intervention des militants des MJC, pour lesquels la situation n’est pas fatale, doit ouvrir une nouvelle voie de construction collective et démocratique à la FFMJC offrant la perspective d’Union des MJC de France.

 

L’UG CGT et les salariés sont déterminés à y prendre toute leur part.

Le 28 Mars 2012,

L’UG CGT MJC

Télécharger le texte intégral : 2012 028 redressement ffmjc 28.03.12 aux salaris


JUGEMENT DU 22 MARS 2012

JUGEMENT DU TGI DE PARIS DU 22 MARS 2012

LA FFMJC EST PLACÉE EN REDRESSEMENT JUDICIAIRE

Faisant suite à l’audience du 15/03/2012, le tribunal a rendu son jugement ce Vendredi 22 Mars 2012.

La FFMJC est plaçée en redressement judiciaire avec une période d’observation de 2 mois.

Un mandataire judiciaire, ainsi qu’un administrateur judiciaire, ont été désignés par le tribunal.

La mobilisation des salariés et des MJC devra rester forte pour imposer un plan de redressement qui ne fasse pas sur le dos des salariés qui ne sont pour rien dans la politique et la gestion catastrophique menée par la direction actuelle de la FFMJC.

Cette mobilisation devra également se manifester pour construire un autre avenir aux MJC, qui passe par le départ immédiat et sans condition du Délégué Général Gilles LE BAIL et le remplacement de la direction fédérale conduite par le Président Gérard ABONNEAU.

Télécharger le texte intégral du jugement : jugement du 22.03.2012


ASSIGNATION FFMJC AU TGI DE PARIS LE 15.03.2012

L’audience du TGI de Paris a bien eu lieu ce jeudi 15 Mars.


A l’appel de l’UG CGT MJC, nombre de salariés inquiets sur leur avenir professionnel,
mais déterminés à ne pas laisser la direction de la FFMJC conduire le démantèlement de
l’entreprise associative et du projet d’éducation populaire, s’étaient rassemblés sur place.

A l’issue de l’audience, le juge du TGI a mis l’affaire en délibéré.
Le prononcé du jugement sera connu le 22 Mars prochain.

Si la liquidation judiciaire reste possible, l’ouverture d’une procédure de redressement
semble l’hypothèse la plus probable.

Plus que jamais les salariés doivent rester vigilants et mobilisés.

La perspective d’un plan de redressement qui inclurait un plan social sévère pourrait voir
le jour rapidement.

Pour la CGT il est hors de question d’envisager que demain les salariés soient les victimes
des fautes de gestion de la direction fédérale qui a mené la FFMJC à sa faillite.

Pour la CGT il devient urgent de mettre un terme à la politique conduite par la direction
fédérale, en dehors des MJC et des personnels.

Paris, le 15 Mars 2012,
L’UG CGT MJC.