APPEL DES APPELS

Appel des appels –Signez, faites signer la pétition !

Pour une insurrection des consciences

Nous, professionnels du soin, du travail social, de la justice, de l’éducation, de la recherche, de l’information, de la culture et de tous les secteurs dédiés au bien public, avons décidé de nous constituer en collectif national pour résister à la destruction volontaire et systématique de tout ce qui tisse le lien social.

Réunis sous le nom d’Appel des appels, nous affirmons la nécessité de nous réapproprier une liberté de parole et de pensée bafouée par une société du mépris.

Face à une idéologie oppressive qui promeut le culte de l’argent et la peur de l’autre,

Face à la souffrance sociale que cette idéologie génère,

Face à la multiplication de prétendues réformes aux conséquences désastreuses,

Face au saccage de nos missions et de nos pratiques professionnelles,

Face à la promotion du prêt-à-penser et de procédures managériales et sécuritaires,

Face à la désignation à la vindicte collective de citoyens toujours plus nombreux,

Face à l’abandon progressif des plus fragiles parmi nous…

Nous entendons lutter contre toute politique qui liquide les principes de droit et les valeurs de notre démocratie, issus des Lumières et du Conseil National de la Résistance.

Charte de l’Appel des appels, 24 février 2009

Télécharger la charte de l’appel des appels : tract ada


DECLARATION SYNDICAT CGT MJC CAHORS

INTERVENTION DU SYNDICAT CGT DE LA MJC DE CAHORS
LORS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 23 AVRIL 2010

En prenant acte de la demande de la Ville, faite à la MJC, de quitter définitivement le bâtiment
historique de la place Chico Mendès et de l’annexe de Caviole, il s’agit donc d’étudier la faisabilité
d’une installation de la totalité de la MJC dans les locaux de l’école Clémenceau.
Avant toutes autres considérations ou précisions techniques, le Personnel tient à affirmer sa position
sur les conditions de ce transfert.
Cette étude de faisabilité est menée par toute l’équipe avec sérieux et volontarisme.
Le document synthétique, une Maison CLEF, a été produit de manière collective malgré les
contraintes de délais. Il constitue une base utile de travail pour les deux partenaires. Le personnel se
reconnaît dans les valeurs et le projet qui y est présenté ; par exemple en ce qu’il pointe l’état d’esprit
d’élaboration collective pour la réalisation du projet d’éducation populaire de l’Association.
•L’aménagement du site Clémenceau devra tenir compte de trois exigences fondamentales qui
impliqueront nécessairement une extension des surfaces utilisables :
•La plupart des ateliers doivent être installés dans des lieux adaptés et dédiés. Ces lieux
peuvent être mutualisés, notamment dans la perspective de pôles d’activités (arts
plastiques, activités corporelles etc…). mais ne peuvent par contre que très
exceptionnellement être polyvalents et ouverts à tout. La qualité des conditions de travail
et donc des services proposés en dépend.
•L’accueil très régulier de réunions, de stages ou de groupes internes ou externes
(étroitement liés au projet) implique la nécessité de disposer de plusieurs espaces
polyvalents.
•Les conditions de transfert doivent permettre d’envisager toute perspective de
développement de la MJC dans un quartier – de surcroit – en pleine revitalisation dans
la perspective du projet municipal.
• la priorité de ce transfert est la « réunification » de notre Mercredi des Enfants en ALSH,
c’est à dire être en capacité d’accueil des enfants sur un même site et selon la
réglementation exigée pour les Accueil Loisir Sans Hébergement.
•Il y a nécessité d’établir un échéancier de ce transfert de la MJC sur Clémenceau et d’obtenir
des garanties écrites à partir d’un protocole d’accord négocié, phasé et signé par les deux
partenaires.
Les très courts délais demandés par le partenaire municipal engendrent une succession rapide de
réunions et de productions écrites qui ne permet pas une réflexion globale et sereine de l’étude de ce
transfert.
Certaines réponses n’ont toujours pas été données par le partenaire municipal :
•réponse politique : validation du projet de l’association,
•réponses techniques : adaptabilité et disponibilité des locaux. Malgré des demandes réitérées il n’a
toujours pas été possible de visiter la totalité des locaux proposés.
L’expérience douloureuse de la tentative de déménagement forcé vers l’espace Caviole est
inscrite dans les mémoires. Toute solution impliquant la disparition d’ateliers et les
licenciements qui y seraient liée, n’est pas envisageable.

Télécharger : comcgtca23410


 

DECLARATION CGT – AG FRMJC MIDI PYRENEES

L’Education Populaire en a marre d’être malmenée…

 

Certains diront qu’elle est ringarde, d’autres diront qu’elle est nécessaire…
Aux premiers nous répondons que, peut-être, sans le savoir, ils ont cautionné, validé participé à ce mouvement mais qu’ils ne le savent pas. Aux seconds nous disons REVEILLEZ-VOUS !!!!

L’Education Populaire est bien présente et vivante.

Avec le projet de réforme des Collectivités Territoriales, les personnels des MJC sont en danger et avec eux une grande partie des publics qui fréquentent nos structures.

Lieux de proximité, d’accueil, de loisirs pour tous et de mixité sociale, les Maisons des Jeunes et de la Culture à l’instar de leur sœur de la Culture se mobilisent pour défendre leur légitimité et leur empreinte dans un paysage socioculturel galvaudé par nos gouvernants.

Pourquoi aider nos structures ?

Parce qu’elles sont utiles, génératrices d’emplois et de lien social entre des populations qui ont besoin d’activités pour se rencontrer, échanger, se former … oublier leur quotidien.

Les temps sont durs car des MJC sont déjà menacées : Les collègues des MJC des régions de Normandie (Arnage), du Nord Pas de Calais (St André Lez) , Ile de France (Paris La Jonquière), les MJC de Rhône Alpes font passer des pétitions concernant la suppression de leur outil de travail. Toutes ont un bon bilan et ne comprennent pas les décisions des élus.

Plus près de nous, la mairie de Castres a décidé de reprendre la MJC en gestion directe. Pour quels motifs ? Les arguments ne sont pas du tout convaincants pour une MJC qui compte plus de 1000 adhérents et nous laissent perplexes. 3 collègues n’auront plus de poste au 31/12/2010….

Il faut que l’Etat prenne conscience des décisions qui sont les siennes et de la mobilisation de tous les acteurs concernés : bénévoles, salariés, adhérents, usagers, partenaires….

Nous demandons :

  • que les participations financières dans ce secteur, aux collectivités soient revues à la hausse
  • le développement des postes FONJEP (subvention d’aide à l’emploi)
  • la reconnaissance de nos actions par le ministère de la Culture
  • l’abrogation de la taxe sur les salaires pour le monde associatif
  • l’aide à la prise en charge des publics exclus

Nous souhaitons que les collectivités territoriales affichent leurs ambitions concernant les politiques éducatives, qu’elles reconnaissent que les MJC sont des lieux de création, d’expérimentation culturelle et sociale.

Nous attendons de nos Fédérations qu’elles redynamisent le réseau, qu’elles stabilisent les missions et les personnels en rediscutant des missions tripartites (Mairie, Conseils d’Administration locaux, Fédération Régionale).

Rediscuter des salaires n’est pas spécifique à certains secteurs d’emplois, nous le demandons aussi et considérons que l’augmentation de la valeur du point n’a pas suivi le coût de la vie surtout en période de crise.

Fédération de l’Education, de la Recherche et de la Culture. CGT. www.cgt-mjc.fr


AVENANTS CCNA N°132 ET N°133

AVENANT N°132 relatif au CQP d’animateur périscolaire
du 9 Mars 2010
AVENANT N°133 relatif aux congés payés des salariés de la grille spécifique du 9 Mars 2010.

Ces avenants ont été signés par la CGT.

L’avenant 132 porte sur la modification de l’appelation du CQP « animateur socioculturel premier degré » remplacé par « animateur périscolaire ».

L’avenant 133 détermine l’année scolaire (Septembre à Août) comme cycle de référence pour le calcul des congés payés pour les salariés qui relèvent de la grille spécifique (annexe 1).

Télécharger avenants 132 et 133 : Avenants 132 et 133 à la CCNA


AVENANT CCNA N°134

AVENANT N°134 relatif à la formation professionnelle
du 16 Mars 2010

Cet avenant a été signé par le CNEA, ainsi que les syndicats CFDT, FO, CGC, CFTC.
Il n’a pas été signé par la CGT

Cet avenant consiste en une transcription des nouvelles dispositions de l’ANI (accord national interprofessionnel) relatif à la formation professionnelle.
Pour autant, à l’occasion de cette négociation le CNEA et les autres syndicats ont décidé d’une scandaleuse modification à la baisse du niveau de rémunération des apprentis (cf article 11).
Encore une fois il s’agit de faire payer aux salariés (en l’occurence aux apprentis) la baisse des moyens publics indispensables au fonctionnement des associations.
La rémunération est une fois de plus considérée comme la variable d’ajustement aux baisses de financement acceptées sans lutte et revendication de la part des employeurs qui se revendiquent de « l’économie sociale et solidaire » !!

La CGT s’est fortement opposée à cette régression et a décidé seule de ne pas signer cet avenant.

Elle s’est également opposée aux dispositions prévoyant la possibilité renforçée de financement de la formation des dirigeants bénévoles avec les fonds de la formation continue des salariés (cf article 7).

Télécharger avenant 134 : Avenant CCNA 134


JOURNEE NATIONALE D’ACTION DU 23 MARS 2010

JOURNEE NATIONALE D’ACTION

Le 23 mars, ensemble, imposons d’autres choix !

Les salaires, l’emploi, les retraites, les services publics sont au cœur d’une série de conflits en France et chez nos voisins européens. Dans l’Hexagone, pas plus qu’ailleurs, les salariés, les populations ne se résignent pas à payer les frais d’une crise dont ils ne sont pas responsables.
En France, les mesures prises par le gouvernement n’ont apporté aucune réponse aux urgences sociales. Allègements de « charges patronales », suppression de la taxe professionnelle, aides massives aux banques n’ont fait que restaurer et conforter les profits des entreprises, sans permettre une reprise de l’activité et une baisse du chômage. Et le patronat en redemande plus !
Quant aux services publics, le gouvernement persiste à supprimer massivement des postes indispensables à des missions utiles comme la santé, l’éducation, la recherche, la justice notamment. Loin de préparer une sortie de la crise, ces mesures alimentent tous les mécanismes qui nous y ont conduits. La gestion des entreprises emprunte les mêmes recettes : la pression sur les conditions de travail, les salaires, la précarité pour augmenter les dividendes aux actionnaires le plus vite possible.

A la sortie du sommet social à l’Elysée, les organisations syndicales ont affirmé : « le gouvernement n’a apporté aucune réponse concrète sur l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail et les politiques publiques ». Elles ont donc décidé d’appeler à la mobilisation pour le 23 mars. Elles « affirment leur volonté d’agir pour que le débat sur les retraites prenne en compte l’ensemble des questions tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l’emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités. »

Gouvernement et patronat veulent aujourd’hui faire voler en éclat l’acquis social du droit à partir en retraite dès 60 ans au motif que nous vivons plus longtemps. Pourquoi faudrait-il qu’un tel progrès de société ne bénéficie pas à l’amélioration des conditions de vie ? Faut-il accepter de travailler plus longtemps quand tant de jeunes sont exclus du monde du travail ?

Pour la CGT, la bonne réforme est celle qui assure le droit à un départ à la retraite dès 60 ans avec, pour une carrière complète, un revenu de remplacement équivalent au moins à 75% du salaire net d’activité et au minimum au niveau du smic. Celle qui garantit la solidarité entre les générations, entre les professions dans le cadre du système par répartition.

Pour sortir de la crise, préparer l’avenir, financer la protection sociale et les retraites, relancer la consommation des ménages, il faut augmenter les salaires (notamment porter le SMIC à 1600 euros bruts), garantir, préserver les emplois et le tissu industriel. Les profits réalisés début 2010 atteignent les records historiques de 1998, confortés par la destruction des emplois et les sacrifices imposés sur les salaires. C’est par le travail de millions de salariés que se bâtissent les richesses de notre pays. Sortir de la crise, préparer l’avenir, conforter nos services publics, assurer le financement des besoins sociaux, des retraites demande un autre partage de ces richesses. Il y a urgence !

Sécurisons le présent et l’avenir Ensemble le 23 mars pour des salaires décents, des emplois durables et des retraites de qualité.

Télécharger : manif du 23 mars 2010

ELECTIONS REGIONALES DU 14 MARS 2010

Elections régionales du 14 mars

Déclaration de la CGT

Avec une participation des électeurs de 46,36 %, le premier tour des élections régionales du 14 mars 2010 est marqué par un fort taux d’abstention, qui n’est pas un signe de bonne santé pour la démocratie.

L’expression de plus de 20 millions d’électeurs ne peut pour autant être ignorée. Il se dégage un sens au vote de dimanche 14 mars. Ce vote témoigne d’un désaveu clair des politiques poursuivies.

La CGT appelle les salariés a participer nombreux au deuxième tour des élections régionales le 21 mars prochain.

La CGT voit dans les résultats l’expression d’un fort mécontentement des salariés vis à vis de la politique économique et sociale défendue par le Président de la République et les nombreux ministres eux mêmes candidats, dans une période où les salariés sont les principales victimes d’une crise dont ils ne sont pas responsables. Celle-ci se traduit par la succession des plans de licenciement, le développement du chômage de longue durée, la stagnation des salaires et des pensions, les difficultés accrues des jeunes à accéder à l’emploi et la poursuite des politiques d’exonération massives de cotisations sociales sans aucune efficacité sur les créations d’emploi.

Dans ce contexte, le résultat électoral du Front national, même s’il est en recul par rapport à 2004, est une préoccupation pour la CGT. Le jeu politique du gouvernement sur le thème de l’identité nationale n’a fait qu’attiser le racisme et la xénophobie.

Les luttes du printemps 2009 attestaient déjà d’une volonté de résistance. La santé insolente affichée par les banques, renflouées par les états à coup de centaines de milliards d’euros, le nouveau départ de la spéculation et des bonus pour quelques-uns provoquent une légitime indignation et font perdre toute crédibilité aux discours sur la refondation et la moralisation du capitalisme qui serait en marche.

La multiplication des luttes pour l’emploi, les salaires et les conditions de travail attestent que les salariés n’entendent pas rester spectateurs face à cette situation.

Il n’est donc pas étonnant dans ces conditions que la politique gouvernementale soit sévèrement sanctionnée à l’occasion des élections régionales.

La journée unitaire d’action du 23 mars sur l’emploi, les salaires et les retraites donnera l’occasion d’une forte expression revendicative de l’ensemble du monde du travail. La CGT invite les salariés à s’inscrire dans cette mobilisation par la grève et la manifestation, quels que soient leur secteur professionnel et la taille de leur entreprise.

La CGT engage toutes ses forces dans la réussite de cette mobilisation interprofessionnelle.

Montreuil, le 15 mars 2010


LE PERSONNEL DU CENTRE D’ANIMATION « LA JONQUIERE PARIS 17 » EN GREVE

 

LE CENTRE D’ANIMATION EST EN GREVE !

Notre association gestionnaire -les MJC en Ile de France- refuse de discuter de nos conditions de travail et de nos salaires.
Depuis longtemps, les dysfonctionnements du centre nécessitent une remise à plat de nos profils de poste. Nous effectuons des tâches qui ne sont pas prévues dans nos contrats de travail, sans reconnaissance de notre employeur.
Nous avons fait des propositions il y a plusieurs mois sans autres réactions que des réponses ambigües ou évasives. La situation reste bloquée et on peut craindre que les bonnes conditions d’accueil des usagers subissent une dégradation.
Par ailleurs, les professeurs des ateliers voient leurs salaires stagner depuis de nombreuses années.

Le personnel a donc décidé d’une journée d’action (Mercredi 10 Mars) pour faire avancer la situation, conscient que ces désagréments passagers sont utiles pour un bon fonctionnement ultérieur.

Paris le 10 Mars 2010

Le personnel du centre d’animation « La Jonquière » Paris 17ième.

Télécharger « Le Centre d’Animation est en grève »

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